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EVOLUTION DES PRINCIPALES GANADERIAS
Dernière décennie 2010 – 2019 En cette période
2020/2021 orpheline de « toros », nous allons faire un petit retour en arrière, pour commenter l’évolution des spectacles taurins et des principales ganaderias durant cette décennie. 1 : Spectacles taurins En 2010 : 735 corridas dont 73 en France En 2019 : 462 corridas
dont 62 en France, soit une diminution de 37% Pour les novilladas piquées, la chute est similaire : 2010 : 422 novilladas en Espagne et en France 2019 : 270 novilladas
soit une diminution de 36% Les Spectacles de Rejoneo (hors Portugal) passent de de 329 à 159 : -52% Toutes ces diminutions ont eu des conséquences graves sur les
élevages. Beaucoup ont disparu, d’autres ont diminué leur nombre de vaches de ventre. Heureusement pour les éleveurs, le marché de toros dans la rue, est en augmentation. Seule note optimiste, qui leur permet de limiter
les dégâts. En 2010, les 735 corridas ont vu lidier 4197 toros de 212 élevages (8 Français) En 2019, les 462 corridas ont vu lidier 2653 toros (18 Français dont 6 avec 1 toro seulement) Pour ce qui est des encastes, en dix ans, l’origine Domecq renforce légèrement sa position, alors que l’encaste Nuñez perd du terrain, comme l’Atanasio et le
Murube. Pour les aficionados dits « toristas », on notera que les trois élevages de l’encaste Albaserrada se maintiennent et que les Santa Coloma renforcent un peu les
siennes. Avant d’évoquer les différents encaste, ayons une pensée pour ces ganaderos qui nous ont quitté. 2011 : Juan Pedro Domecq : 2012 Salvador Cebada Garcia : 2013 Dolores Aguirre : 2014
Hubert Yonnet et Nicolas Fraile : 2017 Victorino Martin Andres 2018 : Domingo Hernandez : 2019 : Fernando Domecq. 2 : Les Encastes 1/ L’ENCASTE DOMECQ
Juan Pedro Domecq Il représentait 66% des toros lidiés en 2010, il en représente 68% en 2019, ce qui permet de dire que la majorité des toros lidiés, sont d’origine
Domecq. On peut craindre que la tendance se poursuive. Il y a 90 ans, le Duc de Veragua vendait son élevage à Juan Pedro Domecq y Nuñez de Villavicencio, qui progressivement ont remplacé le
bétail initial par des vaches et des sementales du Conde de la Corte pour en faire le tronc principal de la « Cabaña Brava » Juan Pedro Domecq Morenes, propriétaire de l’élevage, est le quatrième
Juan Pedro Domecq. Bel exemple de continuité, avec de nombreux succès pour cette ganaderia. Si les figuras comme Enrique Ponce, Morante de la Puebla où Manzanares affectionnent cet élevage, les aficionados plus exigeants se sont
petit à petit détournés de ce fer. En effet, le grand ganadero Juan Pedro Domecq Solis s’était un peu perdu à la recherche du toro artiste, et les résultats n’ont pas toujours étaient convaincants. A la suite de son décès, c’est son fils qui lui a succédé, lui-même propriétaire du fer de Parladé. .Si aujourd’hui les deux fers sont différents, cela ne devrait pas durer,
les vaches étant aujourd’hui conduites conjointement. Mais les « Juanpedro » restent les « Juanpedro » Au début de la décennie, la ganaderia présentait 150 toros et 25
corridas on est passé à 100 – 110 toros et de 16 à 18 corridas Ce toro artiste a soulevé des commentaires peu flatteurs de la part des revisteros, employant des termes comme terciados, commodes,
faibles, nobles mais de peu de raza, voire sosos. Cependant, quelques grands toros ont été indultés : 2012 : A Nîmes, José Tomas gracie « Ingrato » 2013 : A Séville le fameux « Guason » de l’enceronna de Manzanarez 2017 : Malaga, Ponce indulte « Jaraiz » lors du spectacle Crisol Si le Maestrante
Juan Pedro Domecq n’a jamais bien réussi à Séville, à Madrid, il reçoit le prix de la meilleure corrida de la San Isidro en 2011 et 2015 et des récompenses pour le toro « Ombu »
en 2018 et « Despreciado » en 2019 Juan Pedro Domecq est toujours une ganaderia de haut niveau. Domingo Hernandez et Garcigrande que l’on retrouve
très souvent ensemble dans de nombreuses corridas. Avec l’achat de vaches et de sementales à JP Domecq, c’est le même bétail depuis trente ans. Domingo Hernandez (décédé en 2018 à 76 ans) à
bien réussi son investissement, puisque ces ganaderias sont les plus prisées par les figuras, notamment El Juli qui les impose dans la plupart des arènes ou il torée. 2010 : 110 toros avec 18 corridas 2019 : 127 toros avec 21 corridas. L’éleveur a cependant du faire face à quelques problèmes comme à Madrid en 2011 ou 13 des 14 toros ont été refusés par les vétérinaires,
ou en 2014 à Séville 9 toros refusés. A Pampelune en 2015, les armures des toros ont fait scandale, ce qui provoqua la bronca des adversaires du Juli. Parmi les ganaderias favorites des figuras, Garcigrande et Domingo Hernandez
ne sont pas les plus mauvaises. El Juli justifie son choix en disant des toros qu’ils sont dotés d’une régularité, d’une mobilité dans leurs embestidas et d’une humillación
qui sont supérieures à celles des autres ganaderias. En fin d’année, la séparation des deux fers a été annoncée : Justo, le fils, garde celui de Garcigrande et la finca et sa sœur Conchita,
mère du torero Marcos, garde celle de Domingo Hernandez, à « Traguntia » 2013 – 2014 – 2019 ont été de bonnes temporadas 2017 : Présentation à Madrid :
Meilleure corrida de la San Isidro. Ponce ouvre la « Puerta Grande » 2018 : Feria de Abril à Séville : El Juli indulte « Orgullito » On
peut rappeler également deux indultos à Arles, mais aussi à Nîmes, Dax, Bayonne. De bons résultats en France. Nuñez del Cuvillo Joaquin
Nuñez del Cuvillo crée son élevage en 1982 en achetant la ganaderia de Jaime Osborne. Aujourd’hui dix origines différentes au sein de l’encaste Domecq constitue la ganaderia, constituant un sous encaste, qui a
permis de voir naitre d’autres élevages. 2010 : 150 toros : 26 corridas 2019 : 110 toros : 18 corridas Pendant cette décennie, la ganaderia est restée à
un très haut niveau. Mais comme la plupart des élevages pour figuras, de nombreuses corridas furent mal présentées, faiblardes, manquant de « raza » faisant le désespoir des aficionados.
José Tomas était très lié au ganadero, qui fournissait pas mal de toro pour ce torero. De 2012 à 2015 les résultats des courses sont très mauvais. Trois années difficiles pour le ganadero. Il décide
d’épurer son troupeau de vaches pour retrouver la qualité. Aujourd’hui, c’est le père Joaquin Nuñez del Cuvillo qui gère seul son élevage malgré son âge, ses deux fils Alvaro et
Curro ont décidé de voler de leur propres ailes 2011 : Séville : indulto de « Arrojado » 2015 ! Meilleur lot à Séville et à Valencia 2016 : Prix « Cossio » de la meilleure ganaderia. Indulto d’Esparreguero » par Ponce à Istres et faenones de Jose Tomas à Jerez, Alicante et Valladolid. 2018 :
Meilleure corrida de la San Isidro, puis l’excellent « Tortolino » qui permet de sortir en triomphe des arènes de Sarragosse pour son ultime corrida. 2019 : Prix du meilleur lot à Pampelune,(vuelta
de Rosito) et « Portugues » permet à Perera de triompher lors de la feria d’automne Madrid Victoriano del Rio Toros de Cortes. Une ganaderia avec deux fers qui couvrent un bétail provenant de diverses origines de l’encaste Domecq - Algarra - Juan Pedro - Jandilla - El Torreon et El Torero. Le ganadero
achète en 1997 les toros de chez « Los Bayones » d’origine Atanasio Fernandez, d’où le second fer. Aujourd’hui, malgré les deux fers, il n’y a qu’un seul élevage, et les origines
Atanasio sont désormais inexistantes 2010 : 84 toros et 13 corridas 2019 : 95 toros et 15 corridas A signaler : c’est un des rares élevages a avoir progressé. On peut expliquer ce succès par le fait que le ganadero est parvenu à un bon compromis entre la noblesse et la mobilité. On peut noter quand même de nombreux échecs, et trop souvent une présentation discutable, comme
lors des Fallas de Valencia en 2011 où dix toros sur onze ont été rejetés par les vétérinaires. Sur la décennie, seules les temporadas de 2011et 2012 ont été mauvaises. 2013 :
Madrid, meilleur lot de la San Isidro 2014 : Pampelune : Prix Carriquiri pour « Español » (2 oreilles pour Fandiño) Valencia :
les fallas, vuelta posthume pour « Cantaor » 2016 : Madrid : Faenon de Manzanarez avec « Dalia » (Beneficensia) 2017 : Pampelune : Prix Carriquiri
pour « Fojarido » Récompensé par 4 prix de la meilleure ganaderia de la San Fermin 2018 : Valencia : Prix du
meilleur toro : « Jarretero » Nîmes : corrida des vendanges : indulto de « Devoto » par Ponce. 2019 :
Bilbao : Prix de la meilleure corrida et meilleur toro « Ruiseñor » et d’autres succès. Corrida triomphale à Dax en 2010
Les dérivations directes de Juan Padro Domecq: Luis Algarra. En 1974, Luis Algara est l’un des premiers à acheter du bétail
de Juan Pedro Domecq. Il connait rapidement le succès grâce à Joselito qui dans les années 90 torée presque tous ces toros. Mais refusant, contrairement à ses confrères, de se plier à la demande
d’un toro plus charpenté, il a pris le risque de voir les portes des arènes se fermer, d’autant que ses produits affichaient souvent des problèmes de faiblesse. Sa fille Aurore, ingénieur agronome a pris
la suite, a diminué le nombre de vaches, petit à petit a redressé la barre. Aujourd’hui, malgré un début de décennie dans l’anonymat, on reparle de la ganaderia Algarra. 2012 :
Deux bonnes novilladas : Mugron (Pâques) Prix de la meilleure novillada du Sud Ouest et Madrid en Juillet 2013 : Fracaso à Palavas et retour quelconque à Mugron. 2015 : Bonne
corrida de « Cinqueña » à Saragosse « San Jorge » 2016 : Valencia (Juillet) « Fusilero » remporte le prix du meilleur toro du cycle 2017 :
Valencia, retour avec succès , prix de la meilleure corrida 2018 : Valencia , »Malospelos » meilleur toro de la feria, honoré d’une vuelta, le mayoral sort « a hombros »
avec Ureña et Roman. Cette même année, vuelta posthume à 2 toros du lot de Saint Gilles. 2019 : Belle temporada avec 38 toros lidiés en 6 corridas
Valencia : « Holgado » Prix du meilleur toro (vuelta), deux bons lots à Alicante et Bayonne. En dessous Dax et Mont de Marsan. 2020 : Hélas, coup d’arrêt suite à la pandémie :
dommage... Autres élevages descendant directement de Juan Pedro Domecq Montealto : Progresse
en cette décennie, mieux en novilladas qu’en corridas. Buenavista : Ganaderia de Clotilda Calvo, qu’on a jamais vu en France Sampedro : Chute à cause de la faiblesse
des toros : 44 toros et six corridas en 2010, quatre toros seulement en 2019. Sanchez Arjona : De six à sept lots vendus au début de la décennie, petit à petit, le nombre a diminué, voire
inexistant. En 2019 il vend la « rama » Domecq au Puerto de San Lorenzo, et garde la branche « Coquilla » El Ventorillo : Cet élevage n’a pas décollé durant
cette décennie, une corrida chaque année à Madrid, pas toujours très bonne sauf en 2011 où Alejandro Talavante coupe les deux oreilles à « Cervato ». Plus programmé à Séville,
le ganadero, Fidel San Roman envoie l’essentiel de son bétail à l’abattoir. LA BRANCHE JANDILLA Jandilla Cet élevage a donné naissance à la branche maitresse de l’encaste Domecq.. Suite au décès récent de Borja Domecq Solis, c’est son fils Borja
Domecq Noguera qui va diriger la ganaderia. Ces toros ont de la caste et font le plaisir des aficionados. On les voit dans toutes les grandes ferias, et a maintenu son rang : 96 toros en 2010 (classée 6eme) ;
73 toros en 2020(classée 7eme) 2010 : Prix de la meilleure corrida à Barcelone : indulto de « Timonel » 2013 : Prix de la meilleure corrida : feria de Bilbao et
feria de Valencia 2015 : Prix de la meilleure corrida et du meilleur toro : feria de Bilbao 2016 : Prix du meilleur toro à Pampelune. 2017-2018 : Prix de la meilleure
corrida : feria de Pampelune 2017 : Prix du meilleur toro à Madrid (San Isidro) vuelta à « Hebrea » 2019 : Corrida goyesque : Arles : indulto de « Ingenioso » Cette ganaderia a fourni de très bons toros et de très bons lots durant la décennie. On est impatient de les revoir. Fuente Ymbro Ganaderia directement
issue de Jandilla. Et si l’on retrouve chez les toros de Ricardo Gallardo cette même caste, avec parfois un peu plus de piquant, c’est que les deux ganaderos (Jandilla et Fuente Ymbro) conduisent leurs élevages de façon
identiques, en échangeant leurs sementales. 98 toros en 2010(classée 5eme) et 64 toros en 2019 (classée 10eme) Les figuras ont tendance à rejeter ses toros. Si en 2013 on constate
un gros problème de faiblesse due au pienso, la ganaderia peut se targuer d’avoir reçu de nombreux prix, notamment: 3 fois le « Hierro de Oro »
Une fois le « Prix Cossio » meilleure ganaderia de la temporada 4 fois « meilleur lot » à valencia (fallas) 2
fois « meilleure ganaderia » à Pampelune (San Fermin) Une fois « meilleure ganaderia » à Séville
2 fois le prix « Carriquirri » meilleur toro de Pampelune. Grande faena de Diego Urdiales face à « Molinero » à Logroño 2015 et face à « Huron » à Madrid en 2018. A signaler pas mal d' indultos C’est une excellente ganaderia, bien dirigée par Ricardo Gallardo El Parralejo Cet élevage
crée en 2007 appartient à José Moya, grand industriel Rafael Molina, gendre de Borja Domecq, représente cet élevage, et commencera dans un premier temps à ne présenter que des novilladas. Inconnu
au début de la décennie, 2011 : Il présente sa première novillada à Castellon. 2012 : Double vueltas posthumes à Valencia (fallas) 2013 :
Bonnes novilladas à Pampelune et Dax 2014 : Excellente temporada avec vueltas à Valencia, Pampelune et Bilbao 2015 : Madrid : prise d’ancienneté réussi 2017 :
L’élevage présente pour la première fois une corrida à San Sebastian avec un certain succès (vuelta) au cinquième toro 2018 : Un échec cuisant à Bilbao a inquiété
l’éleveur. 2019 : 4 corridas et 4 novilladas sont dans l’ensemble bien sorties. Daniel Ruiz Elevage formé avec du bétail de Jandilla, cette ganaderia, réussi
très bien, grâce à El Juli qui torée 5 lots chaque année, surtout en France 44 toros en 2010 (7 corridas) 45 toros en 2019 (8 corridas) A Séville,
un lot est présenté chaque année sans résultat probant. A Albacete, sa région d’origine, il obtient ses plus beaux succès avec 3 indultos et 2 prix du meilleur lot de la feria. A Nîmes et à Arles ces toros n’ont pas laissé de grands souvenirs A Béziers, indulto de « Calabres » par Miguel Angel Perera en 2012 Un
journaliste dit des toros de Daniel Ruiz « ils sont commodes pour les toreros mais insuffisants pour les aficionados » Torreherberos et Torrehandilla Ces deux fers également d’origine
Jandilla ont eudu succès au début de ladécennie 47 toros en 2010 (8 corridas) 18 toros en 2019 (3 corridas) Cette chute est liée à un manque de succès du à
des toros faibles et « sosos » notamment à Séville, Pampelune où Nîmes et à Madrid en 2018 2019, aucun toro en arènes de 1er catégorie. L’éleveur
vend Torrehandilla Jose Cruz Elevage crée en 2013 par José Cruz avec du bétail de Daniel Ruiz (origine Jandilla). Décédé en 2013, c’est son fils Rafael qui s’occupe de
la ganaderia. Ancienneté en 2011 avec une novillada remarquée, permettant à Conchi Rios d’être la première femme à ouvrir la « Puerta Grande » Bien qu’il ait présenté
une corrida en 2014, il préfère rester pour le moment dans le créneau des novilladas. En France, Dax reste son arène de prédilection. El Freixo El Juli propriétaire d’un élevage
dont les origines sont Garcigrande et Daniel Ruiz. 2010 : Présentation en France à Captieux : novillada (3 vueltas posthumes !) 2013 « Corremantas » est gracié
à Olivenza 2017 : Début à Séville et 2018 aux « Fallas » de Valencia Bonne temporada 2018 et nouvelle bonne novillada à Captieux Pas encore d’ancienneté,
El Juli reste sur le créneau des novilladas LA BRANCHE ZALDUENDO Zalduendo Fernando Domecq
crée l’élevage en 1987 avec sa part du bétail de « Jandilla » Il a façonné un toro noble, suave, pas trop exigeant, pour les figuras. Mais ses toros malgré quelques succès,
n’ont jamais eu pour cadre les arènes de 1er catégorie. En 2014 il revend l’élevage au Mexicain « Alberto Baillères » Fernando Domecq décède en 2019. 2010 :
17 corridas et 96 toros lidiés 2020 : 12 corridas et 72 toros lidiés L’élevage est revenu à Madrid et Bilbao grâce au poids de son propriétaire. 2015 : Istres :
Indulto de « Zarando » Jose Vasquez Reconstituée avec du bétail de Zalduendo, la ganaderia connait depuis 2016 une bonne période grâce aux figuras qui prennent ses toros 2010 : 2 corridas 2019 : 5 corridas ; la ganaderia progresse. LA BRANCHE SALVADOR
DOMECQ Salvador Domecq y Diez, lorsqu’il se sépare de ses frères Juan Pedro et Pedro, garde sa part du troupeau et crée son élevage sous le nom « El Torero » On
considère que cette branche est très intéressante, car c’est le réservoir de la caste initiale des Domecq. Trente cinq ans plus tard il partage son élevage entre ses quatre enfants (deux cents vaches à chacun) Salvador Domecq C’est son fils Salvador qui dirige l’élevage et qui malheureusement est passé en dix ans de 35 toros lidiés à 16 seulement. La ganaderia a souffert d’un problème
de faiblesse qui eut pour conséquence sa disparition dans les grandes ferias, surtout Madrid. Un seul bon résultat durant cette décennie 2017 : Prix du meilleur toro de la feria de Grenade El
Torero : Le lot de l’autre fils Francisco, décédé, fut vendu par sa veuve. Lors du partage tiré au sort, Lola gagne le droit au fer. Au début de la décennie, son toro manquait de « trapio »
et de tête. Aujourd’hui ce n’est plus le cas, et elle a fait lidier quelques bons lots à Madrid et ailleurs. 2014 : Bonne corrida de « cinqueños » à Nîmes
2015 : San Isidro : le sobrero « Lenguadito » permet un faenon à Sébastien Castella. 2018 : Madrid « domingo de la resurrección » salut
du mayoral 2019 : Cenicientos : nouvelle bonne corrida Lagunajanda Maria l’autre fille,laisse la responsabilité de son élevage à son fils Salvador de la Puebla.
Ce n’est pas un élevage très reconnu, qui a réduit le nombre de vaches 2010 : Neuf corridas lidiées 2019 : quatre corridas seulement. Las Ramblas Cet élevage est une dérivation de la branche Salvador Domecq, et c’est l’ancien novillero « Daniel Martinez » qui la dirige. Il ne présente que deux ou trois corridas surtout à Madrid, Séville
ou Valencia. Les résultats sont assez inégaux, et les deux dernières temporadas ont marqué un recul par rapport aux précédentes. El Torreon En 1999, César Rincón achète
à Felipe Lafita un élevage composé de diverses rames d’origine Domecq, dont le dernier rafraichissement avait été fait par Salvador Domecq. Confronté à des problèmes de faiblesse, il
a perdu des cartels, surtout à Madrid. L’ex torero a réduit son bétail, et essaye de redresser la barre. 2019 : Deux novilladas ont été lidiées. LA BRANCHE MARIA FONSECA ALDEANUEVA C’est une branche particulière de l’ « encaste » Domecq
créée par Maria Antonia Fonseca qui acheta du bétail de Juan Pedro. Jose Matias Bernados lui succède et façonne un toro plus haut et plus lourd que le reste de l’encaste. El Pilar : C’est
dans cet encaste que Moïses Fraile a constitué son élevage. Les toros sont lourds, avec du trapio et de belles armures. Elevage programmé chaque année à Madrid et à Séville. 2010 :
Séville Feria d’Avril : prix de la meilleure corrida et meilleur toro 2011 : Pampelune : Prix Carriquirri 2012 : Pampelune : Prix Carriquirri et Prix « Cossio »
de la meilleure ganaderia. 2014 : Séville Feria d’Avril : Prix du meilleur toro « Niñito » La ganaderia marque un peu le pas (bonne saison 2018) et le ganadero a diminué le
trapio et les armures de ses toros pour que les figuras acceptent de les lidier. La caste risque d’en être modifié. Pedraza de Yeltes Crée en 2006 par les frères Uranga qui achètent
du bétail d’El Pilar. Il feront lidier leur première novillada qu’en 2010. Cette ganaderia est devenue la préférée des Français. 2011 : Azpeitia : Début en corrida.
« Corridón » meilleur toro 2013 : Garlin : Suite à une grande novillada, l’élevage est répété chaque année. 2014 : Dax :
Grande corrida Si cet élevage a conquis la France avec de nombreux succès à Arles, Vic Fezensac, Dax et Béziers (nombreuses vueltas posthumes) il n’a pas réussi pour le moment à Madrid et à Pampelune
(2016). C’est la révélation de la décennie LA BRANCHE MARQUES DE DOMECQ Au sein de l’encaste
majoritaire, c’est une branche un peu particulière car détenue par l’origine Mora Figueroa, un peu de sang « Pedrajas » Marques de Domecq : Avec seulement deux lots vendus
en 2010 la ganaderia a aujourd’hui disparu La Martelilla : C’était l’autre branche de la famille Domecq Lopez de Carrizosa. Cette ganaderia a également disparu Albarreal : Ganaderia de la famille Garcia Palacios. Sa présentation en France, a eut lieu à Istres en 2010. Quatre à cinq corridas sont lidiées chaque années, mais dans des arènes de troisième catégorie.
LA BRANCHE DOMECQ « entrelacées » Nuñez del Cuvillo etVictoriano del Rio,ganaderias
présentés plus haut, font partie de cette catégorie, bien que présentées dans les « incontournables » de l’encaste Domecq. Parmi les descendants de Cuvillo on trouve : Nuñez
de Tarifa Curro Nuñez crée son élevage en 2005 après s’être séparé de son père Joaquin Nuñez del Cuvillo. L’élevage a pris le nom de Tarifa en hommage au
premier Nuñez qui s’y est fixé au XVIII siècle et a donné naissance à une grande dynastie ganadera 2019 : 30 toros lidiés, six corridas Alejandro Talavante Elevage de même origine acquis récemment par le maestro. Plutôt sur le créneau des novilladas, on devrait entendre parler de lui dans les années à venir. Il présente sa première corrida
en 2018 2019 : un de ses novillos a été primé à Algemesi La Palmosilla Ganaderia créée en 1996 par un autre Nuñez , Jose Nuñez Cervera
qui achète du bétail à Juan Pedro Domecq et Nuñez del Cuvillo (rame Osborne) 2010 : 48 toros lidiés, 8 corrida avec présentation à Madrid 2019 : 41 toros
lidiés, 7 corridas. C’est une bonne temporada avec notamment deux bons lots à Séville et Valdemorillo Pampelune : Prix Carriquirri pour « Tinajon » La ganderia fait un retour intéressant
à la feria d’Avril après avoir connu un « bache » pour graves problèmes de faiblesse. Los Recitales Elevage avec la même origine que le précédent :
Juan Pedro Domecq et Cuvillo (Osborne) 2010 : 42 toros sont lidiés en 7 corridas, mais une faiblesse du bétail apparait lors de la « San Isidro » 2011 2014 : Salvador
Martin vend son élevage à Luis Marquez. Depuis on n’en entend plus parler. El Tajo y La Reina 1987, l’ex torero « Joselito » entame une carrière de ganadero avec du
bétail d’origine Nuñez qu’il va rapidement abandonner, pour puiser dans divers encastes Domecq. C’est le même bétail pour les deux fers, les premiers étant marqués des chiffres impairs, le second des
chiffres pairs 2010 : 29 toros lidiés, 5 corridas dont Bilbao : « Habilitado » meilleur toro de la feria Les années suivantes, des lots très intéressants sont sortis à
Bayonne et Mont-de-Marsan ainsi qu’à Captieux en novillada. 2015 : Présentation à Pampelune : échec cuisant. 2018 : Bonne corrida à Madrid pour le «
Dos de Mayo » 2019 : 20 toros lidiés 3 corridas. C’est peu pour 280 vaches de ventre. Torrealta 2010 : 59 toros lidiés, 10 corridas. Cet élevage était
prisé par les figuras, mais lorsqu’elles décident de ne plus les toréer, c’est une chute brutale pour l’éleveur. 2013 : Une seule corrida lidiée. Le ganadero achète des
sementales de ganaderias à la mode, et redresse un peu la barre (2016 bonne corrida à Nîmes) 2019 : la temporada n’a pas été bonne : rien n’est encore gagné.
Antonio Bañuelos Ce ganadero est le tout nouveau président de l’UCTL Son bétail descend de la rame « Ibarra » de la ganaderia « Torrealta » 2010 :
45 toros lidiés 2013 : Saragosse, les toros se sont bien comporté 2014 : prends son ancienneté à Madrid 2015 : Dax, Bilbao : grand fracaso 2016 : Madrid : Cette corrida d’Août fut la meilleure corrida de la saison 2019 : 9 toros lidiés Décennie irrégulière, hormis dans son fief de Burgos. Les « Domecq du Nord » n’ont pas attiré l’attention ces derniers temps. Montalvo Plusieurs origines Domecq, du Daniel Ruiz, mais aussi de l'Ibarra (par João Moura). L’élevage
de Juan Igniacio Perez-Tabernero Sanchez n’était pas au mieux de sa forme 2010 : 5 corridas seulement 2011 : Madrid 15 Août un très bon lot relance l’élevage 2014 : Bayonne Dax présentent de bonnes corridas ainsi que dans son fief de Salamanque où il remporte plusieurs « Toro de Oro » 2018 : Salamanque : le toro
« Liricoso » est gracié Cette décennie fut en dents de scie, mais pour le ganadero, l’essentiel était d’être programmé. LES CROISEMENTS DE DOMECQ AVEC D’AUTRES ENCASTES Torrestrella Elevage crée par Alvaro Domecq, avec un croisement
Nuñez-Domecq-Veragua 2010 : 58 toros lidiés et 9 corridas 2016-17-18 : Bilbao prix du meilleur toro ou de la meilleure corrida Malheureusement le piquant des toros d’Alvaro
n’est pas du goût des figuras. Irrégulière à Séville, la ganaderia a disparue des arènes de premières catégorie 2019 : 30 toros 5 corridas On a peu vu cette ganaderia
en France depuis quelques temps. On peut le regretter Fernando Pena Cette ganaderia est l’une des plus importantes dérivations de Torrestrella 2010 : 69 têtes de bétail
ont été lidiées entre corridas et novilladas. Le ganadero va plutôt s’orienter vers la novillada, obtenant de bons résultats à Madrid mais aussi dans le cycle des novilladas de fin de saison. La ganaderia marque
un peu le pas. 2019 : 51 « utreros » lidiés. Une partie importante du bétail vient d’être cédée. Cebada Gago Elevage constitué
sur la base d’un croisement Carlos Nuñez - Torrestrella Malheureusement, le « système » a marginalisé ce type d’élevage. Par contre il est apprécié par les aficionados Français,
et les arènes Françaises lui restant fidèle, tout comme Pampelune. La ganaderia est le plus souvent à son avantage dans les ferias de novilladas de Septembre. 2010 : 48 toros lidiés
2019 : 11 toros seulement. Santiago Domecq Bohorquez Du Nuñez et du Torrestrella au départ, mais depuis une orientation très marquée Domecq avec Jandilla Salvador Domecq.
Des problèmes fréquents de faiblesse avaient fait régresser l’élevage Depuis deux ans la ganaderia revient sur le devant de la scène. 2015 : Madrid : lot très intéressant 2018 : Dax : Indulto de « Lebrero » 2019 : Séville : vuelta posthume pour « Aperador » et prix du meilleur toro de la Feria d’Avril
où l’élevage débutait Madrid : Un des meilleurs lots de la « San Isidro »
Dax : sortie à « hombros » du mayoral Enfin Santiago Domecq obtient le « Hierro de Oro » de Radio National d’Espagne qui récompense la meilleure ganaderia de la temporada. Ainsi se termine l'évocation de l'encaste Domecq. A suivre la suite des autres encastes. El Mayoral - 8 avril 2021 (résumé
d’après l’article de F Fabre : revue TOROS)
Suite des autres encastes: Nunez - Santa Coloma - Albaserrada
- Atanasio - La Corte - Murube - Urquijo et enfin les autres élevages tel que Miura, Baltasar Iban, Palha, Murteira Grave, Cuadri, Partido
de Resina, Saltillo, Gavira. 2/ L’ENCASTE NUÑEZ En 1938, Carlos Nuñez achète l’élevage de Indalecio Garcia Mateo d’encaste « Parlade-Rincón » avec son
fer En 1941, il achète un important lot d’origine « Villamarta » à Concepcion Davila Garvey « Marquise de Zugasti » fille et héritière du Marques de
Villamarta. Il le revend la même année, au Marques de Villabrágima, en gardant des reproducteurs de hautes lignées. Le génial Carlos Nuñez entreprend de concilier la noblesse
et la classe du Parlade avec l’agressivité et le piquant du Villamarta. Il constitue ainsi deux branches distinctes ; Une à dominante Villamarta, l’autre à dominante Rincón. Le premier étalon issu de
cette alchimie est AMISTOSO fils d’une vache Mora-Figueroa et d’un étalon Villamarta. Il procréera dans les deux branches. Le résultat est qu’il obtient de très bons résultats, si
bien que la ganaderia devient la favorite des vedettes. Cette ganaderia « Carlos Nuñez » est aujourd’hui en pleine reconstruction Alcurrucén Les Frères Lozano
dirigent cette ganaderia qui est la plus représentative de cet encaste Nuñez. Leurs toros sortent dans toutes les arènes, et les vedettes acceptent de les toréer. 2010 : 131 toros lidiés
22 corridas 2019 : 71 toros lidiés 11 corridas L’élevage a connu de nombreux succès et reçu de nombreux prix. Faut dire que les propriétaires sont éleveurs, mais
aussi empresas et apoderados. Ils font partie du mundillo. 2010 : Bilbao : Meilleure corrida de la féria 2011 : Madrid : San Isidro : meilleur toro « Arrestado » 2012 : Madrid : San Isidro : meilleur toro « Fiscal » meilleure corrida 2014 : Bilbao : Meilleure corrida de la féria. 2015 : Madrid :
San Isidro : meilleur toro « Jabatillo » 2016 ; Madrid : San Isidro : meilleur toro « Malagueño » 2017 : Vic Fezensac :
Très bonne corrida 2018 : Valencia : meilleur toro des Fallas Ajoutons que le torero Diego Urdiales a triomphé avec ces toros en 2010 et 2012 lors des grandes corridas de Bilbao. Jose
Luis Pereda Parmi les ganaderias se revendiquant de l’encaste Nuñez, c’est une des seules qui apparait à un rang honorable. 2009 : 13 corridas 2019 : 4
corridas Si au début, l’élevage était apprécié à Madrid ou Séville, aujourd’hui, force de constater que la tendance s’est inversée. Ce recul est du à la mauvaise présentation
des toros, laissant ainsi monter les critiques. Cette ganaderia s’est présentée plusieurs fois dans le Sud Ouest, sans en laisser de grands souvenirs. Juan Albarran Elevage formé à
partir de celui de Pereda avec un peu plus tard un apport de sang Domecq. Cette ganaderia reste discrète et pourtant.. 2019 : 33 toros lidiés, 6 corridas alors qu’en 2009 :
25 toros avaient été lidiés La progression de cet élevage est régulière, même si elle ne sort que dans des arènes de troisième catégories. 3/ L’ENCASTE SANTA COLOMA Encaste très apprécié
par les aficionados. C’est en 1905 que le « Conte de Santa Coloma » crée son élevage avec du bétail de « Eduardo Ibarra » auquel il ajoute du « saltillo » La Quinta C’est actuellement l’élevage vedette de cet encaste. La famille Conradi qui dirige cette ganaderia reçu une distinction par la revue « Toros » comme meilleure ganaderia
de la temporada 2019. Situé à Palma del Rio, l’éleveur privilégiait le créneau des novilladas, mais depuis quelques années, il présente entre cinq et six corridas par temporada. 2011 :
Valencia :bonne corrida à la feria de Juillet. 2013 : Bilbao : présentation dans ces arènes, bonne corrida 2017 : Madrid : Depuis cette date il est programmé
à la San Isidro chaque année 2019 : Madrid : Prix du meilleur toro « Matorrito » à la concours de septembre La France a été privilégiée aussi en corridas
comme en novilladas 2010 : Dax bonne corrida 2013 : Istres : Indulto de « Golosino » par Juan Bautista 2014 : Hagetmau, bonne novillada 2015 : Hagetmau, retour dans ces arènes et bonne novillada 2017 : Châteaurenard et Mont de Marsan corridas intéressantes 2018 : Vic Fezensac : 3 prix
à la corrida concours 2019 : Roquefort des Landes : novillada Actuellement cette ganaderia est une valeur sûre, puisqu’elle a donné naissance à un nouvel élevage, dernier né
en France, et créé par Juan Bautista autour du toro gracié à Istres : Golosino Cette nouvelle ganaderia porte le nom de « La Golosina » Joaquin Buendia Peña
propriétaire de l’autre rame importante de cet encaste « Santa Coloma » va partager en 1996 l’élevage entre ses enfants. Cela ne fut pas facile, avec 13 enfants. Il garde quelques vaches et les reproducteurs Le partage fait ressortir 3 lots Buendia : le fer originel revient à José Luis qui gère déjà la ganaderia, en partage avec sa sœur Maria Luisa et son frère Joaquin Bucare : revient à Pilar, Carmen, Eléna, Concha, Rocio et Javier qui gèrent ainsi la finca historique Rehuelga : à Rafael, Maria Cruz, Luis, Felipe, Juan Carlos. Flor de Raja : Javier, l’ancien réjoneador vend l’élevage « Bucaré » à Carlos Aragon Cancella qui le rebaptise Flor de Raja 2011 :
Bayonne : c’est sa première corrida 2011 : Vic Fezensac : Prix du meilleur toro de la corrida concours Les années suivantes sont décevantes, et l’éleveur reste dans le
créneau des novilladas 2017 : Madrid pour la San Isidro ; mauvaise corrida 2018 :Algemesi : Il rafle tous les prix de la novillada. Notes d’espoir ! Rehuelga :
C’est le lot qu’administre Rafael avec de bons résultats malgré un élevage réduit. 2014 : Saint Martin de Crau : deux bons toros 2017 : Madrid :
il frappe fort pour ses début en corrida : vuelta posthume pour « Liebre » et salut du mayoral. Pas beaucoup de sortie si ce n’est à l’automne à Madrid lors de « desafió ganadero »
en concurrence avec « les Pallares »de sa sœur Pilar. Valdellan : D’origine Santa Coloma, cet élevage a marqué la décennie 2011 :
Parentis : présentation en novillada : Prix des critiques taurins 2013 : Vic Fezensac : bonne novillada ainsi qu’en.. 2014 : Orthez : bonne novillada également Dans ce même temps, la ganaderia a commencé a se présenter en corrida 2015 : Vic Fezensac avec un toro d’anthologie « Cubano » 2018 : Madrid :
pour ses début le mayoral est appelé à saluer 2018 : Calasparra : prix meilleur toro 2019 : Calasparra : prix pour la deuxième année 2019 :
San Isidro : bonne prestation C’est un élevage sur lequel il faudra compter dans ces prochaines années. Los Maños : Cette ganaderia est la seule implantée en Aragon. Elle
est inscrite à « l’association de ganaderia de lidia » En 1977 Pepe Marcuello crée le fer de cet élevage. Les toros sont de différentes origines et sortent uniquement pour des spectacles de
rues. En 1988 il décide de faire du toro pour les corridas. Il vend tout et achète 40 vaches de ventre et un sémental de Pablo Mayoral (Santa Coloma) Plus tard il rachète 20 vaches et un semental de Bucare
(Buendia) L’élevage est dirigé aujourd’hui par Jose Luis Marcuello Juste C’est à Saragosse qu’il fera sa présentation en novillada en 2014 2014 : Saragosse : Feria
du Pilar, indulto du novillo « Quejoso » 2015 : Saragosse : feria San Jorge : Prix du meilleur toro le la corrida concours avec le toro « Secretario » 2015 :
Parentis : Grande novillada qui obtient le Prix des critiques taurins 2016 : Vic Fezensac : « Salta Cancela » prix du meilleur toro de la concours 2016 : Cella :
le toro « Palmero » est indulté Cette même année le toro « Lorenzo » tue le jeune torero « Victor Barrio » 2017 :
Vic Fezensac : « Jardinero » prix du meilleur toro de la concours 2017 : Saragosse : « Palmero » toro le plus brave de la feria du Pilar 2018 :
Madrid : Le novillo « Bonito » permet à l’élevage d’obtenir son ancienneté.. C’est un élevage qui peut encore surprendre, et espérons le, ravir les aficionados. Ana Romero : Fondée en 1958 par Ana Romero, ses toros pendant plus de 50 ans étaient du goût des toreros. C’était la référence de l’encaste Santa Coloma orienté
Buendia. La ganadera décède en Juillet 2020 à l’âge de 88 ans. L’élevage était en perte de vitesse 2010 : 5 corridas lidiés dont le prix du concours à
Saragosse avec « Corbeto » 2011 : Saragosse feria du Pilar : Grave blessure de Juan Jose Padilla La ganaderia a beaucoup souffert après cet accident. 2014 :
Hagetmau : très bonne novillada Malgré quelques bonnes corrida, notamment à Azpeitia les toros restent au campo. Les Ana Romero traversent une mauvaise passe. Jose Luis Fraile L’élevage
est d’encaste Santa Coloma, branche Graciliano Perez Tabernero En 2005, Jose Luis Fraile doit procéder à l’abatage sanitaire du troupeau pour cause de tuberculose. Période très compliquée pour l’élevage
dont il ne reste que 30 vaches. Après neuf ans d’absence, il revient en France 2018 : Céret : bonne corridas « Sortijero » est honoré de la vuelta posthume 2019 :
Céret : la corrida a déçu. Espérons que le ganadero remontera la pente. 4/ L’ENCASTE
ALBASERRADA En 1912 le marquis d’Albaserrada achète à son frère le Comte de Santa Coloma des vaches et des sementales d’origine Saltillo. Il ne les gardera que 8 ans, mais
l’encaste est né, et il est représenté dans 3 élevages appréciés par les aficionados. Victorino Martin C’est élevage, est au premier rang de la »cabaña
brava » depuis longtemps grâce à la personnalité d’un homme : Victorino Martin Andres qu’on appelait « le sorcier de Galapagar » La notoriété
de la ganaderia est identique à celle de « Miura » et le ganadero, décédé en 2017, reste le plus grand de la moitié du XX siècle. C’est son fils »Victorino Martin
Garcia » qui a pris la suite. Le patriarche avait mis la barre très haut en matière de bravoure et de caste, et verrait d’un mauvais œil les changements que cherche le fils pour faire un toro plus adapté
aux toreros. Cet élevage est un habitué de Madrid et de Séville. 2013 : Bilbao : prix du meilleur toro de la feria 2013 : Mont de Marsan : bonne corrida 2014 : Mont de Marsan : grande corrida 2016 : Séville : Indulto de « Cobradiezmos » par Manuel Escribano 2018 : Nîmes :
feria des vendanges : belle corrida Adolfo Martin C’est le neveu de Victorino qui dirige l’élevage. C’est toujours l’encaste Albaserrada Depuis 2016, la
ganaderia traverse une mauvaise passe. Nous espérons les retrouver dans nos arènes rapidement avec de nouveaux succés. Depuis 2013 Adolfo Martin présente deux corridas à Madrid, une pour la San Isidro et l’autre
à la feria d’automne. 2013 : Valencia ; Les fallas ; « Aviador » meilleur toro 2013 : Madrid : San Isidro « Marinero »
meilleur toro 2014 : Céret : bonne corrida 2016 : Nîmes : Solo de Castella avec 6 Adolfo 2018 : Madrid : Chaparrito » meilleur
toro 2019 : Madrid : Le bombo : meilleure ganaderia ( lidiée par Roca Rey entr’autres) Jose Escolar Gil Bien que l’on reste sur l’encaste Albaserrada, l’éleveur
a fait un apport de sang Santa Coloma. Il y a beaucoup de caste chez ses toros, peut être trop pour Madrid qui les boudent. On l'a vu en France à Nîmes, Dax, Mont de Marsan, Vic Bien sur, et surtout Céret. L’éleveur ne
sort que 4corridas par an 2010 : Céret : prix de la meilleure corrida par les critiques taurins 2011 : Céret : Bonne corrida 2012 : Céret ;
Encerrona triomphale de Robleño 2015 : Pampelune : « Costurero » Prix Carriquirri La ganaderia présente des novilladas pour les ferias toristas d’automne
2017 ; Arnedo : Prix de la meilleure novillada 2018 : Arnedo : encore le prix de la meilleure novillada 2019 : Calaspara : remporte le prix de la meilleure novillada 5/ L’ENCASTE ATANASIO - LA CORTE Les deux élevages « Atanasio
Fernandez » et « Conde de La Corte » ont façonné un type de toro qui est venu au fil du temps un encaste à part entière. Mais les figuras boudent ce genre de toro. Puerto de San Lorenzo Gérée par Lorenzo Fraile et ses fils, la ganaderia tire son épingle du jeu sur le plan commercial. Depuis 1981, on le voit chaque
année à Madrid, souvent deux fois, à la San Isidro et à la feria d’automne. Les toros sortent avec un comportement irrégulier, qui font que cet élevage a des hauts et des bas. 2010 :
Madrid meilleur lot 2012 : Salamanque : Toro de Oro avec « Carcelero » 2018 : Madrid : bonne corrida avec un excellent « Cuba II » 2019 : Pampelune : Prix Carriquirri pour « Cuba » La ganaderia a un autre fer avec un bétail d’origine Domecq : « La ventana del Puerto » Valdefresno Cet élevage dirigé par les fils de Nicolas Fraile décédé en 2014, traverse une très mauvaise passe. Si Madrid leur reste fidèle, pour le moment, leurs toros
ont souvent déçu. Aucun toro notable, aussi les résultats sont flagrants : 2010 : Neuf corridas 2019 : trois corridas. Espèrons les revoir un jour à leur
meilleur niveau. Dolores Aguirre L’origine de l’élevage remonte à 1946. En 1963 Fernandez Cobaleda va créer son fer et appelé son élevage « Campocerrado »
Il va réformer le bétail Atanasio Fernadez (de Tamaron) et du Conde de la Corte pour créer un autre élevage Atanasio. C’est en 1977 que Dolores Aguirre achète à la Comtesse de Donadio,
la ganaderia qu’elle même avait acquise à Fernandez Cobaleda. La nouvelle ganadera va la consolider en achetant des vaches d’origine Atanasio et deux sementales du Conde de la Corte. L’ancienneté à
Madrid est de 1974. Dolores Aguirre décède en 2013et c’est sa fille « Maria Isabel Lipperheide » qui dirige aujourd’hui la ganaderia. En 2010 cinq corridas sont lidiés 2010 :
Orthez : Prix des critiques taurins 2011 : Séville ; Mauvaise corrida, cependant 2011 : Vic Fezensac : salut du mayoral 2011 : Pampelune :
Prix Carriquirri avec « Langosta » 2013 : St Martin de Crau : sortie à hombros du mayoral 2013 : Pampelune : Prix de la meilleure
corrida 2014 : Vic Fezensac : combat héroïque d’Alberto Lamelas avec « Cantanillo » 2016 : Vic Fezensac : excellente Novillada 2020 :
Beaucaire : très bonne novillada. L’élevage est de retour à Madrid, mais hélas, les figuras ne veulent pas affronter ses toros. C’est regrettable, car cet élevage est très intéressant. 6 / L’ENCASTE MURUBE – URQUIJO C’est
l’encaste que l’on retrouve essentiellement pour les corridas de rejon, et que les toreros à cheval affectionnent particulièrement. Voici la liste des grands élevages pour les rejoneadors : Fermin
Bohorquez – Benitez Cubero – Carmen Lorenzo et San Pelayo Luis Terron – Los Espartales – David Ribeiro Telles. La ganaderia Murube essaye de sortir de ce créneau, c’est très
difficile, en 2019 seule une corrida fut lidiée. 7/ LES AUTRES ELEVAGES Ces élevages sont souvent issus d’autres encastes, dont certains sont le seul et l’unique représentant, ce qui en font des ganaderias
singulières. Miura : En 2017, les frères « Eduardo et Antonio Miura » fêtent les 150 ans de la devise. C’est la ganaderia qui continue à intéresser
les aficionados. Leur nom sur l’affiche attire toujours les foules. Les ganaderos ont gardé, et gardent toujours cette même origine de la race « Cabrera ». Cette race dont le fer était un cheval
fut fondée par « Luis Antonio Cabrera Ponce » en 1740. L’élevage restera dans la même famille pendant plus de cent ans. En 1849, Juan Miura achète un premier lot, à la famille Cabrera,
puis un second en 1852. Le ganadero avait déjà acheté en 1842 les toros « Gallardo » de « Antonio Gil Herrera » puis en 1849 ceux de « Jose Luis Alvareda » Le deuxième « Duc de Veragua » offrit à Juan Miura un male d’origine « vasquez » qu’il accepta à contrecœur, ne voulant pas modifier le sang de son élevage. Le
test ne put avoir lieu, le jeune becerro mourut d’un fâcheux coup de corne. En 1920, un semental du « Conde de la Corte » fut introduit dans l’élevage, mais les produits en auraient été rapidement éliminés. On peut dire que depuis 175 ans, Miura à toujours gardé cette même lignée « Cabrera – Gallardo » Cet élevage est un des plus célèbre et des plus respecté,
et cette notoriété est liée à son histoire riche de toros de légende. 2010 : 9 corridas lidiées dont 5 en France 2013 : Séville : gagne tous les prix
grâce à « Datilero » qui permet à « Manuel Escribano » de se relancer On retrouve les « Miura » chaque année à Séville,
Bilbao, Pampelune, beaucoup en France et depuis peu à Madrid 2017 : Ceret : La corrida catastrophique en présentation a fermé les portes de ces arènes aux toros de Miura. 2019 :
Madrid : pour la première fois un Miura a été gracié. Les ganaderos ont du revoir leur copie, et c’est avec une certaine impatience que l’on attend leur retour dans nos arènes.
Baltasar Iban Don Baltasar Iban qui ne vient pas du lieu taurin, était un homme d’affaires. Après avoir été portier d’hôtel, réparateur de vélos, mécanicien, vendeur
de camions, il fait fortune et achète deux grands hôtels à Madrid : Le Claridge et le Wellington. En 1957 il achète la ganaderia de Manuel Gonzalez Martin d’origine « Murube – Contreras ».
Il s’installe dans la région de Madrid, au pied du château de l’Escorial, et appelle sa finca : Le Cortijo de Wellington » A son décès en 1976 se sont les héritiers qui lui succède
en la personne de son neveu Don Jose Luis Moratiel Iban. Ce dernier décède en 1997 et la ganaderia passe aux mains des nouveaux héritiers, qui créent la société : « Ganaderia Iban S.L »
dont la représentante est « Doña Cristina Moratiel Llarena.et son mayoral « Domingo Gonzalez » Le système ne leur facilite pas les choses, mais il sorte en novilladas et en corridas,
dont une chaque année à Madrid. 2011 : Arnedo : Novillada : « Santanero II » est gracié De nombreux prix obtenus à Arnedo mais aussi à Villaseca de
la Sagra 2015 : Arles : Féria pascale : Prix des critiques taurins 2016 : Madrid : San Isidro : « Camarin » excellent toro On voit cet élevage
également en France, et ombre au tableau en 2017 : Aire sur Adour : « Provechito » tue le torero « Ivan Fandiño » Cette ganaderia est appréciée
par les aficionados toristas Peñajara de Casta Jijona La ganaderia a raison de revendiquer cet encaste Jijona, parce que découvert par des analyses ADN. C’est une origine mêlée avec
du « Contreras » venu « d’Iban » L’élevage présente une grande variété de couleur de robes. Au début de la décennie il était présenté
chaque année à Séville et Madrid. 2014 : Madrid : San Isidro : fracasso (2 toros changés) A partir de là, l’élevage perd tout crédit et disparait des arènes
de 1er catégorie En 2017 Antonio Rubio achète la ganaderia, et le ganadero remporte quelques succès 2018 : Cenicientos : « Bienpeinado » vuelta al ruedo El Tiemblo : « Estola » vuelta al ruedo Mentrida : « Jazminero »
vuelta al ruedo 2018 : Madrid : meilleur lot de la San Isidro Souhaitons au ganadero, un retour dans les grandes arènes. Palha L’élevage portugais a fêté
ses 170 ans. Joao Folque de Mendoça, le ganadero était à l’affiche des ferias de Séville, Madrid, Bilbao. Aujourd’hui, ses toros sortent plus au Portugal qu’en Espagne, et ne sont plus à Madrid
depuis 2016. D’origine Parlade par Pinto Barreiros le ganadero ouvre une autre branche enachetant un semental de Torealta complété par du bétail de « Baltasar Iban » 2010 : 6 corridas lidiées. 2011 : Vic Fezensac : « Peluquito » vuelta al ruedo 2017 : Vic Fezensac : corrida moyenne
2019 : Arles : vuelta al ruedo au dernier toro. En 2010-2011-2013, à Vauvert, un novillo fut chaque année honoré d’une vuelta. Ce fer intéresse les aficionados, et nous pourrions revoir bientôt
ces toros portugais dans nos arènes. Murteira Grave Autre élevage portugais, absent depuis plusieurs années en Espagne, mais bien présent sur le sol national. D’origine Parladé
de base Gamero Civico auquel s’ajouta du Juan Guardiola – Samuel Flores – Carlos Nuñez (branche Rincón) et plus tard,le ganadero achète des sementales de sang Domecq.
2009 : Meilleure ganaderia de la temporada espagnole. 2011 : Parentis : très bonne novillada 2016 : Mugron : Novillada decevante 2016 :
Villacarillo : retour en Espagne après 9 ans d’absence 2019 : Saragosse : feria San Jorge : « Colibri »prix meilleur toro de la concours. 2019 : Azpeitia : « Sandokan » meilleur toro de la feria. Ces deux bons résultats laissent envisager un retour prometteur. Saltillo Jose Joaquin Moreno
Silva achète en 2013 6 vaches « saltillo » à ses cousins Enrique et Félix Moreno de la Cova. Elles viennent compléter son cheptel de Saltillo. Avec ses deux branches, Joaquin Moreno de Silva rassemble
la descendance de son grand père Félix Moreno Ardanuy qui en 1918 avait fait l’acquisition des toros de marquis de Saltillo, fondateur de l’élevage en 1854 2011 : Millas : excellente novillada 2012 : Vic Fezensac : « Rastrojero » prix de la corrida concours : 2014 : les Saltillos retrouvent Madrid, avec de bons résultats faisant saluer le mayoral. « Soriano » 2015 : Madrid : « Viergado » salut 2018 : Madrid : « Astudero » salut du mayoral Ceret :
lots d’anthologie en 2012 – 2016 – 2019 Les aficionados « torista » apprécient ce genre de toros. Cuadri José Manuel Lancha, possède
du bétail de Juan Belmonte. En 1938, il renforce son cheptel en introduisant du sang d’origine Santa Coloma, mais aussi Villamarta, La Corte et Urcola, d’Esteban Gonzalez Camino. Celestino Cuadri qui avait lui aussi acheté du
bétail à Esteban Gonzalez en 1946,47 et 48 se rendit acquéreur de l’élevage de José Maria Lancha. Celestino Cuadri et ses enfants ont réussi à créer un toro d’une véritable race,
que le vétérinaire Adolfo Rodriguez Montesinos définit : « Ame de Santa Coloma dans un corps d’Urcola » L’élevage reste modeste et fait lidier que trois corridas par an. 2011 : Madrid : San isidro « Povador » prix du meilleur toro Le prix Cossio de la meilleure ganaderia de la temporada 2012 :
Madrid : dernier succès à las Ventas, salut du mayoral 2014 : Valencia : Féria de Juillet : prix du meilleur toro.
Saragosse : Feria San Jorge : Prix de la corrida concours Azpeitia : excellente corrida 2017 : Valencia : Feria de Juillet : prix
du meilleur toro On ne voit pas beaucoup cet élevage en France, sauf en 2013 à Dax ou sort une bonne corrida. En 2019, Fernando Cuadri passe le relais à ses neveux, et Las Ventas a rendu un hommage émouvant
à ce grand ganadero. Partido de Resina les anciens Pablo Romero A l’origine ce bétail appartient à « Francisco Gallardo » A son décès,
il sera divisé en trois parts de 500 têtes chacune. Une part va chez Domingo Varela, L’autre part chez l’horloger sévillan Gaspar Montero, qui la cédera plus tard à Juan Miura et la dernière
vendue au Duc de San Lorenzo de Valhermoso En 1874, le Duc vend au banquier sévillan Rafael Lafitte, qui le cédera plus tard à Carlos Conradi. C’est en 1885 que Pablo Romero achète
la ganaderia que la famille gardera jusqu’en 1997. Malheureusement, suite à des difficultés financières, la famille a du se séparer de son élevage. Jose Luis Algora achète la devise, en plein déclin,
et qui connait en plus des problèmes sanitaires. Vétérinaire de profession, sa priorité est d’assainir le troupeau et de repartir sur de nouvelles bases. Mais le travail est long. Durant la décennie, le ganadero a présenté
quelques novilladas et corridas, des toros en concours, mais les résultats restent irréguliers Cependant, quelques prestations restent positives (2019 Arnedo vuelta d’un novillo) qui engage à
l’optimisme d’autant que la tendance est positive. Que l’on retrouve vite les fameux « Pabloromero » ces magnifiques toros gris qui nous ont fait vibrer. Gavira – Salvador Gavira
Garcia Elevage singulier, issu du croisement de « Jose A Marzal » et « El Torero » Un apport de Salvador Domecq (1987) puis de Torrestrella (1989) font que
la ganaderia est majoritairement de sang « Domecq) Si en 2010, 60 toros ont été combattus, plus tard le nombre de vaches a été drastiquement réduit, et la fratrie qui est restée en indivision après
la mort de leur père, s’est séparée en 2014. Salvador Gavira Garcia,est le seul à avoir conservé une certaine visibilité. Une corrida est lidiée chaque année à Madrid,
sans grand succès. 2019 : 13 toros et deux corridas. Après ce tour d’horizon de ces différents encastes, nous espérons revoir, lorsque la pandémie sera terminée,
nos arènes se remplir, vivre des instants magiques, et que ces toros bondissent dans les ruedos pour notre plus grand plaisir, et notre joie retrouvée. (Résumé d’un article de F Fabre de la revue
« Toros ») El Mayoral - 29/04/2021
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