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1° Archives Evènements - Actualité
Sébastien et S.Fraysse présentent l'affiche de l'encerrona
Feria 2013 : Encerrona de Sébastien Castella et duel Castaño - Robleño devant les Miura Aujourd’hui 9 mai 2013 à la « Bâtisse », Robert Margé présente les cartels de la feria de Béziers 2013, du 15 au 18 août,
dont quatre corridas. Ouverture des festivités le Jeudi 15 Août : corrida mixte avec Hermoso de Mendoza rejoneador,
Juli et Manzanares (toros de Daniel Ruiz). Le Vendredi 16: Retour de Sébastien Castella
dans sa terre en solitaire, devant six toros de ganaderias différentes : Alcurrucen, Garcigrande, Jandilla, Margé, Nuñez Del Cuvillo, Victorino Martin. "...On a pu me reprocher de reproduire souvent la même
faena, déclare Sébastien, mais ce serait difficile devant la diversité de ces élevages..." Le matin à 11h. novillada mixte où Sofianito débutera en piquée, Joao Machado et Josian Laguia (becerros de chez
Robert Margé). Samedi 17: Juan Jose Padilla, Juan Bautista et David Mora
combattront les pensionnaires des Monteilles (Margé). Dimanche 18: Pour l’incontournable miurada, un mano a mano très
attendu de Fernando Robleño et Javier Castaño. Spectacle mixte : 11h - Deux toros pour Tomas Cerqueira, quatre novillos pour Cayetano Ortiz et Dorian Dejean. A noter que l’anniversaire
de L’Ecole Taurine de Béziers est célébré par ces deux matinées.
Sébastien Castella a reçu l'afición biterroise dans sa finca le 23 mars 2013
Machado sous l’œil du maestro
Le Film Blancanieves
La surprise artistique de ce début d’année est l’œuvre de Pablo Berger : Blancanieves qui revisite le conte des frères Grimm
Blanche Neige en le situant dans le milieu taurin des années 1920. Ce film, en noir et blanc, muet démontre le talent du cinéaste : plans carrés, larges et gros plan sur les visages, surréalistes et expressifs
comme l’était le Muet. Cette histoire est le drame de la jalousie. Les personnages, d’une vérité criante, sont excellents : le père matador invalide après une cornada, la marâtre parfaite garce
à la beauté sulfureuse, prête à tout pour garder la une dans les magazines, la petite Carmencita (magnifique Sofia Oria) et plus tard la lumineuse Macarena Garcia dans le rôle adulte. L’histoire foisonne de symboles.
La recherche du père, retrouvé un temps, va inculquer à sa fille la passion du toro, puis la tragédie et la rencontre avec les nains dont elle va partager la vie ambulante car elle ne sait plus qui elle est…Ces merveilleux
petits personnages évoquent immanquablement les Bomberos Toreros et les « Mojigangas » spectacles comiques avec une partie sérieuse qui permirent à certaines futures vedettes de débuter
(Manolete par exemple). La fin, surprenante laisse libre cours à notre imagination… Il y aurait beaucoup à dire sur ce film original, symbolique, attachant, interpelant, initiatique, magnifique en un mot. La musique d’Alfonso
Vilallonga. Le paso doble « En la Monumental » scandant les paseos du père et de la fille. L’émouvante sévillane : « Te busco y no te puedo encontrar » dansée par Carmencita
et sa grand-mère. Tout est vibration. Vous ne trouverez pas toutes les règles de la tauromachie : pas de piques ni de banderilles ni de mise à mort. L’indulto demandé par le public conquis viendra à
point pour sauver l’héroïne de l’estocade fatidique, vous comprendrez pourquoi, tout est permis dans un conte de fée… Allez voir ce merveilleux film à la saveur douce-amère. La Chicuelina Février 2013
Réflexions d'actualité sur les Toreros d’aujourd’hui L’Art, - peinture, sculpture, poésie, musique, danse, toreo -, parle aux cœurs sensibles et aux autres. On peut vibrer autant en écoutant de l’opéra comme en regardant une
belle faena. Lorsqu’à Nîmes, pendant la Feria des Vendanges, un extra-terrestre, un messie (ai-je entendu sur les gradins), un samouraï, descend sur le sable de l’amphithéâtre et nous démontre qu’on peut
tout faire. A Séville, Manzanares vous laisse sonné devant tant de beauté. Que les fines bouches ne prisant pas ce « genre de tauromachie » et donc absentes pour la majorité,
ne nous racontent pas d’histoire. Certains ont dit que la temporada était finie car on ne pourrait plus apprécier la suite ! Pourtant, l’après-midi,
Sébastien Castella affirma devant un toro difficile son statut de « figura », nous emballent malgré le souvenir du matin. Une semaine après, sur le sable ocre de la Maestranza de
Séville, Manzanares nous laisse sonné par la beauté de son art, Talavante n’est pas en reste. Que diable la temporada n’est pas finie...! Parlons aussi des belluaires, souvent toreros plus
modestes, mais magnifiques dans leur rage et leur force de combattre des bêtes plus impressionnantes par leur gabarit et leurs cornes. Ils nous entraînent dans un bonheur et une joie délirante. Les centaures mettant en valeur ces cornus
(citons Gabin Rehabi ou Tito Sandoval et bien d’autres), font se dresser la gradins. Quelle émotion de voir Javier Castaňo face aux Miura à Nîmes, Fernando Robleňo dans son « encerrona » à Ceret, Diego
Urdiales signant une fin de saison remarquable, devant des Victorinos souvent. Ces maestros, laissés pour compte pendant longtemps, soulèvent notre adhésion pour une corrida prometteuse dans un
renouveau de la tauromachie. Ne boudons pas notre plaisir. Faisons un rêve : Et si, ne serait-ce qu’une fois, Jose Tomas, Juli, Manzanares, Castella, Talavante acceptaient de se mesurer
à un Cuadri, Victorino, Escolar Gil…? Octobre 2012 La Chicuelina Dernières nouvelles: Il semble que le Juli suive Talavante dans une démarche qui devrait combler les aficionados: le Juli se confronterait aux Miura à
Séville après Talavante qui souhaite se mesurer aux Victorino Martin. Attendons la suite... Janvier 2013 La
Chicuelina Février 2013 - L’aficionado
doit-il se réjouir sans être dupe ? Comme on l’avait pressenti les « figuras » vont affronter des toros inhabituels
pour elles. Pour l’instant quatre matadors ont relevé le défi : Talavante face à des Victorinos à Madrid. Manzanares, pour son encerrona à Séville, compte un Victorino parmi six élevages. Sébastien Castella à Istres,
rencontrera deux exemplaires de « los de Galapagar ». Quant à Juli, si malmené la saison passée, c’est carrément aux Miuras qu’il
va se frotter en compagnie de Rafaelillo et Javier Castaňo. Ces faits seront-ils occasionnels ? D’autres vedettes suivront-elles l’exemple ? Les aficionados devront-ils s’en réjouir ?
Tout de même cela a le mérite d’exister…
Désormais Il y aura un avant et un après !
Jose Tomàs Romàn
16 septembre 2012 à11 h.30 dans l’amphithéâtre de Nîmes
Jose Tomàs Romàn Le 16 septembre 2012 à11 h.30 dans l’amphithéâtre de Nîmes Seul contre
6 toros de 6 ganaderias différentes. Désormais Il y aura un avant et un après !
Le rêve le plus fou de l’aficionado va se jouer en cette matinée de Feria des Vendanges à Nîmes. Dès le matin, la tension est palpable
aux alentours des arènes. Les portes de l’Amphithéâtre s’ouvrent « a la madrugada » permettant aux chanceux qui possèdent des « amphis » de s’installer sur les pierres
millénaires. Les yeux ont envie de voir, les cœurs ont envie de vibrer, on parle, on crée des liens avec les voisins installés ça et là, au hasard des placements. Ils viennent de
loin pour certains, « tomasistas » purs et durs et les autres. On croit à une histoire qui va se dérouler sous nos yeux, mais on ignore encore que c’est une page unique qui va être signée. On est sûr que plus jamais ne se reproduira ce « miracle d’un messie » dit mon voisin de Valencia… On assiste à LA cérémonie où tous les cœurs sans
exception vont battre au rythme des suaves « faenas » qui de déroulent les unes après les autres, différentes mais toujours aussi sereines et magnifiques dans leur simplicité et leur perfection. Toro après toro, on n’imagine plus la faille et, lorsque la sortie par la Porte des Consuls s’achève, on voit s’éloigner le MAESTRO qui alimentera les conversations et les rêves durant des jours et des
jours… ULTIME CORRIDA SES VENDANGES 17h.30 : El Juli et Sébastien Castella en mano a mano devant les
Daniel Ruiz Encore sous l’impact indélébile subi le matin, les spectateurs avaient de la peine à sortir de leur extase. Malchance pour les deux figuras qui comptent pourtant parmi les meilleures,
elles ont eu du mal à sortir les aficionados de leur léthargie tomasienne. Le Juli, présent dans le callejon le matin, ne pouvait que sentir le poids de la responsabilité. Limité malgré
sa prestation honorable… Sébastien, notre torero de la terre, fut celui qui se rapprocha du mythe. Par son toreo lent, plein de douceur et malgré tout d’autorité lorsque ce fut nécessaire,
enchanta les derniers moments de cette Feria des Vendanges avec trois oreilles et la Grande Porte du Colisée, le sourire aux lèvres. La Chicuelina
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Qu'est-ce qu'il me
fait là !
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Proche intimité de Manzanares dans cette passe dans le dos...
La San Miguel 2012 - Sevilla
TALAVANTE
Séville enchante encore une fois malgré ses détracteurs… et les corridas se suivent ennuyeuses ou délirantes. Manzanares,
l’alicantin adopté par la cité andalouse n’hésite pas à faire deux « porta gayola » (dont il n’a nul besoin pour s’affirmer) qui soulèvent les cœurs acquis d’avance.
C’est cela Séville, art, contradiction, ferveur envers les toreros qu’elle aime et indifférence pour les autres; une voix ne s’est-elle pas élevée lors de la faena de Castella : « Arte !
Emoción ! » , résumant tout ce que cette ville emblématique exige, sinon l’indifférence, blâme suprême pour le torero, est à
la clé. Ce n’est que poncif de dire cela, mais on s’étonne chaque fois… Anecdote démonstrative : après la Porte du Prince, Manzanares est porté à « Hombros »
par (une jeunesse qui réconforte…) jusqu’au « Colon » en passant par l’église de Magdalena, sous les cris de « Torero ! Torero ! Tu es un sévillan ! ». Le maestro
a offert sa chaquetilla à un groupe d’adorateurs qui se répartirent les morceaux de l’habit déchiré en multiples reliques, souvenirs d’une tarde mémorable.
Avec tout ça, Talavante, moins servi au sorteo, a montré ses indéniables capacités dans un toreo lent et profond, laissant un impact certain. Lui
aussi fît une « porta gayola » pour « competencia » ! (il avouera plus tard que c'était la première fois !). Mais quel enchantement la symphonie de capote à la suite. Même si,
maestros confirmés, ils n’ont nul besoin de cette frayeur face au toril. On en redemande !! Retenons tout de même, en bons rationalistes, que les toros, pour certains, étaient affligeants de
faiblesse : un de Manzanares s’est couché avant l’estocade irréalisable, « envoyé ad patres » de façon impeccable par le puntillero. San Miguel 2012
La Chicuelina
Un morceau de Manzanares...
Tourisme taurin en Andalousie S’il
est quelque chose qui interpelle l’aficionado, c’est le tourisme taurin dans les ganaderias qui n’ont plus que ce moyen pour survivre. Des cars remplis de touristes ayant payé cher la visite sur
des tracteurs repeints de neuf, admirent les toros en écoutant un guide leur apprenant les étapes de l’élevage du toro de combat (fait consciencieusement par ailleurs). Au passage on admire les cochons pourvoyeurs de serrano et autre
pata negra, les biches et cerfs, les chevaux de dressage. On termine en dégustant des tapas devant la boutique souvenir comme à la fin de toute visite touristique ou muséographique. Les grands élevages
n’ont pas encore besoin pour l’instant de cette manne. Mais que sera l’avenir de tous les autres ? Car ces domaines immenses (1000 hectares, voire plusieurs milliers) avec un personnel important, nécessitent
des investissements et entretiens énormes. Vera-t-on dans les temps qui viennent les toros réduits à l’état d’animal de réserve dans des zones à statut de zoo ? Notre
cœur s’étreint… Afortunadamente, comme on dit là-bas, il existe encore des lieux, si on en a le privilège, où l'on peut pénétrer dans l'intimité
du campo, anecdotes à l'appui, tentadero à la clef... Séville - 2012 La Chicuelina
Tienta dans l'ancienne finca de Ordoñez (Constantina)
Inscription de la tauromachie au patrimoine culturel français
Une décision très "CONSTITUTIONNELLE"... Contrairement aux espoirs des anti-taurins,
qui avaient déplacé leur combat sur le terrain du droit, les "sages" du Conseil Constitutionnel ont confirmé ce que tous les juristes pensaient : une loi, la même pour tous sur le territoire de la République,
une et indivisible, peut déroger à l'égalité pour des raisons d'intérêt général. Le législateur peut régler de façon différente des situations différentes !!! Ce principe avait été posé par la loi Grammont, votée en 1850. Ce texte était un texte d'équilibre par la suite intégré au Code Pénal et précisé par la jurisprudence. La corrida
répond à l'exclusion de responsabilité pénale dés lors qu'elle répond à une tradition locale ininterrompue. La légalité d'un spectacle tauromachique doit donc répondre à un double
critère : de temps et d'espace ; à savoir une tradition et un ancrage local ! Au cours des dernières années ces critères ont permis l'organisation de corridas à Rieumes et, plus près de nous, à Carcassonne
!
Même si la loi Grammont ne faisait pas expressément mention de la corrida, rendons hommage au législateur qui a su voter un texte d'équilibre permettant de préserver toutes les sensibilités et affirmons
haut et fort, quand certains voudraient ramener le débat sur la place publique, que celui-ci a déjà eu lieu ! Laissons les intolérants à leurs tristes manières et continuons dans nos clubs à défendre
notre "afición"! Oct.2012 MONTOYA COMMUNIQUÉ du 3 avril 2013 Par jugement rendu ce jour, le Tribunal administratif de Paris vient
de rejeter au fond les demandes de diverses associations(*) qui entendaient faire annuler l’inscription de la tauromachie au patrimoine culturel français. En rejetant au fond leur demande, le Tribunal Administratif considère donc que cette
inscription est d’une part parfaitement légitime et d’autre part qu’elle a été obtenue conformément aux usages en vigueur. Cette inscription est donc confortée par le Tribunal Administratif de manière
logique après que le Conseil Constitutionnel ait considéré en septembre 2012 que l’exception culturelle prévue par la loi française en faveur de la corrida était conforme à la Constitution.
L’Observatoire National des Cultures Taurines qui est intervenu en défense dans ce procès mené contre le Ministère de la Culture se réjouit
de la cohérence d’une décision qui conforte la légitimité de la culture taurine en France et constitue une nouvelle défaite pour les milieux abolitionnistes. Le président, André Viard
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