 |
 |
|
 |
 |
2° Archives Evènements - Actualité
Livre "EL FUNDI, TORERO D'HONNEUR"
Un ouvrage taurin vient de paraître : «EL FUNDI, TORERO D'HONNEUR» Son auteur, Rolland Agnel, correspondant de l'hebdomadaire
APLAUSO, éminent aficionado, est un ami du Fundi depuis longtemps. Qui d'autre pouvait en parler avec autant d'affection et de vérité. Ce livre retrace l’enfance et la carrière de Jose Pedro Prados Martín.
Très précis, truffé d'anecdotes ainsi que de témoignages de célébrités (toreros, éleveurs,...) et proches amis, cette biographie est passionnante non seulement pour ses «fans»,
mais aussi pour les autres aficionados qu’elle ne devrait pas laisser indifférents tellement la personnalité du Fundi est attachante. Ce maestro qui s’est élevé au rang des plus grands, dont le chemin ne fut pas
toujours jonché de pétales de roses, restera l’image du courage, de la ténacité, du talent et de l’humilité. Chapeau à l'auteur. Editions
Alteregal : Adresse : Chemin de Saint Georges – 2, square Voltaire – 13150 Tarascon Adresse mail : alteregal@orange.fr Prix : 22€ + Frais d’envoi (poste + frais de gestion sont de 5 €) (Voir aussi notre article sur les Journées Taurines 2013 Hommage à El Fundi.)
S’HABILLER DE LUMIERE L’émission Tendido Sud du mercredi 22 janvier 2014 s’est fait l’écho
du Festival de Films Taurins qui a lieu Castries au cours duquel le film « S’HABILLER DE LUMIERE » réalisé par Maurice Daussant était sélectionné parmi un grand nombre de courts
métrages. Cliquer ici pour la video de l'émission
Le Festival a désigné comme lauréats dans la Catégorie Corrida : 1e prix «Ganaderia
du grand Soussotte» de Francis Vidal. 2e prix «Ganaderia Blohorn» de Jacques Le Merre.
3e prix «S'habiller de Lumière» de Maurice Daussant. Rappelons que ce film retrace le parcours
des élèves de l’Ecole Taurine de Béziers Méditerranée. (voir notre artcle sur les 10 ans de L'ETBM) Félicitations à l’auteur, connu comme grand aficionado. Ce DVD est toujours en vente à 15€. Les bénéfices de cette vente sont reversés
à l'école. (etbm.s@free.fr)
RONDEŇA GOYESCA DE MORANTE DE LA PUEBLA 2013 Quand Morante foule le sable de la Real Maestranza de Caballería de Ronda, sans ses zapatillas mais
avec un sourire de bonheur intense, tout se transforme et le ciel s’entrouvre… Pedro Romero, Cayetano et Antonio Ordoňez, votre digne successeur vous remplit de fierté. Certes les toros avec leur beauté dépourvue de
moral irréprochable malgré leur noblesse, furent traités chacun selon leur valeur par le torero, sublime de duende, de lenteur et de pur classissisme. Le diestro leur imposa l’un après l’autre, au centre et
aux quatre sitios du ruedo, la faena juste, celle qui leur convenait, démontrant sa supériorité. La Maestranza, sous les « ole » rauques et les « compas por bulerias », frémit,
la musique a gusto épousant le rythme de la faena. Une spectatrice inspirée accompagna de son chant l’un des instants magiques, sur les accords de guitare de son compagnon. Le maestro porté « a
hombros », accompagné par les cris « torero, torero », franchissant la grande porte, laissa sur les gradins les spectateurs figés dans l’extase, ne pouvant se résoudre à quitter leur place…
Dans les mémoires resteront gravées des véroniques, des chicuelinas, des tafalleras, des naturelles à la sublime beauté! La chaise de la pose de banderilles au quiebro, massacrée par
le toro, ne pourra renouveler l’instant mais finira en reliques pour des convertis en l’afición… En son temps, Goya dans sa Tauromaquia attribuait cette passe à Martincho (voir planche n°18 de la série). Morante
la réalisera avec une élégance personnelle, les roses des banderilles courtes diffusant des fragrances andalouses enivrantes. Des encerronas, il y en a, mais celle-là sera inoubliable pour les morantistas.
Et Ronda, une fois encore, opèrera sa magie, depuis la création du toreo à pied, dans l’écrin de rêve de ses arènes berceau de la tauromachie. La Chicuelina - Sept. 2013
RONDA GOYESCA ET LA FAMILLE ORDOŇEZ Belle
histoire des liens familiaux. Qui dit Ronda, dit GOYESCA et pour cela c’est dire ORDOŇEZ. Si Ronda est le berceau de la tauromachie à pied, la Goyesque c’est surtout
Ordoňez. Venir à Ronda signifie remonter le couloir du temps à l’époque de Goya, de ses géniaux regards et de ses pinceaux. Ronda veut dire le toreo du XVIIIème siècle et depuis 1954,
date à laquelle on commémora le bicentenaire de la naissance de Pedro Romero avec la première corrida goyesque. Cayetano frère du génial Antonio Ordoňez en fut l’initiateur. Suit l’idée de faire revêtir
le costume à la mode du temps de Pedro Romero, inventeur du toreo à pied, à tous les participants, du matador aux monosabios (areneros) en passant par les cuadrillas et tous les présents en piste, devint
la traditionnelle goyesque de Ronda le premier samedi de septembre. Le premier cartel fut formé par Antonio Bienvenida, Cesar Gijón et Cayetano Ordoňez pour une corrida concours (toros de ganaderias différentes). Deux ans passèrent
sans goyesque et en 1957, Antonio Ordoňez est au cartel. Depuis le maestro de Ronda laisse son empreinte légendaire et exclusive dans cette corrida si particulière. Désormais c’est un rendez-vous incontournable, un lieu de pèlerinage
des aficionados du monde entier, un luxe qui aspira les figuras de tous les temps. Ordoňez y fut présent dix huit fois. C’est une histoire de famille. En 1973 : évènement quand Francisco Rivera Paquirri torée.
Ce jour-là s’unirent les deux noms historiques qui nous amènent vers le présent: les figuras Francisco Rivera Ordoňez et son frère Cayetano, fils de l’inoubliable « Paquirri » et petits
fils du grand Antonio. Ils fermèrent le cercle lorsque Francisco donna l’alternative à son frère Cayetano. Dans cette étreinte fraternelle le présent et le passé du toreo ne firent plus qu’un. Francisco Rivera Ordoňez a toréé 16 fois la goyesca et depuis la mort de son grand père, il est l’organisateur de cet évènement. Qui, mieux que lui, possède les clefs d’une plaza où il
fut élevé et éduqué dans la tauromachie. Les grandes figuras ayant participé à une rondeňa sont Jose María Manzanares père durant 10 années, Paco Ojeda (6 fois), Antonio Bienvenida, Julio Aparicio
père, Rafael de Paula, Miguelin, Joselito, Espartaco, Curro Romero, Emilio Muňoz, Enrique Ponce, Manzanares junior, El Juli et, il y a trois ans le premier français, notre compatriote Sébastien Castella, rejoint le cercle des élus.
Cette année une encerrona fut organisée (6 toros pour le même matador en solitaire). Evènement : Morante marche dans les pas de son aîné Paco Ojeda, unique espada à s’être
enfermé seul contre six à Ronda et rompre ainsi les frontières du temps et de l’espace. Tafallera - Sept.1013
Encerrona de S.Castella
Feria de Béziers 15 au 18 août 2013 Comment ne pas penser, aux dires des
uns et des autres, que le fossé est grand entre toristas et toreristas. Les uns se « barbant » les deux premiers jours avec les vedettes El Juli et Manzanares et les toros correspondants (Daniel Ruiz), la star du rejon Mendoza,
encerrona manquée de Sébastien. Les autres ont vibré devant les magnifiques pensionnaires de Zahariche, dans le type de la maison avec leurs réactions de gros chats se retournant à une vitesse redoutable dès qu’ils
ont trois passes, le danger permanant, des piques superbes dont un regatón, mises en suerte de loin. Admiration devant des Margé respectables dont deux au moins méritaient un tour de piste. Tous les goûts sont dans la nature aussi
dans la corrida. Pourquoi ne pas admettre qu’on peut aimer plusieurs sortes de lidia et se sentir en harmonie entre aficionados. On peut vibrer devant la lenteur, le temple, le relâchement d’un corps en harmonie avec son partenaire, la distance
entre l’homme et l’animal pour peu que ce dernier ait un zeste de piquant avec sa noblesse…mais aussi avoir la chair de poule devant le trapío et la beauté de toros plus encastés et dangereux
qui viennent de loin en bousculant la cavalerie, surtout si un petit picador (seulement par sa taille) tel Alberto Sandoval résiste par quatre fois aux assauts de ces redoutables cornus! Alors pourquoi ne pas être toristas et toreristas,
c’est un gage de plaisir sur les gradins. Si l’on peut évoquer le bilan, gageons que tout le monde y aura trouvé son compte et des instants agréables sinon n’allez plus aux corridas et dirigez-vous vers les
stades, le théâtre ou l’opéra et encore certains s’y ennuieront quand même… La presse locale, sans concurrence, y va sur les sujets polémiques, les présidences et l’attribution des trophées
par exemple alors qu’ailleurs on commet aussi les mêmes erreurs suivant le caractère du président et son degré de communication ou d’influence sur les assesseurs… Confer Matías Gonzalez, éminent
président du palco de Bilbao, a refusé ces jours-ci deux puertas grandes ne donnant pas le second pavillon. De toute façon, le règlement l’atteste, si la première oreille est celle du public,
la seconde est celle du président. Le public, conscient de ce fait, devrait éviter les broncas ignobles avec insultes à l’appui comme cela s’est passé à Béziers pour la corrida des Margé avec Padilla,
Juan Bautista et David Mora. Et surtout, public, agitez le mouchoir au lieu de hurler comme des ignorants. Il faut savoir que le rôle de la présidence est délicat. La réflexion doit être très rapide et, qui plus est,
le palco à Béziers est bien trop loin de la piste pour évaluer les détails avec précision. Ceci dit, je ne prends pas la défense du président, car une « tarde » qui aurait pu être
très agréable, fut plombée par la suite à cause de cet incident. Cependant, cela est peu de chose en regard des problèmes rencontrés par la tauromachie de nos jours. Il faudrait aussi un comité de relecture
dans un quotidien, car on note de nombreuses fautes y compris des confusions…Il est vrai que les novilladas du matin n’ont surement pas assez d’importance pour que l’on y apporte certaines précisions. Pourtant n’oubliez
pas la « descendance » si nous ne l’aidons pas, plus de figuras…On assistera aux échecs des novilleros dans leurs étapes précédant la consécration suprême. Bien sur de nombreux appelés
et peu d’élus, mais cela ne se fera pas tout seul. Enhorabuena aux grands et aux petits, à leur amour des toros qui les transcende et décuple leur courage !
La Chicuelina Août 2013
INDULTO, VOUS AVEZ DIT INDULTO ? La rumeur part d’un endroit, va crescendo, devient clameur entrainant dans sa
ronde des partisans mais aussi des détracteurs. Que va faire la présidence, prise à partie, dans un laps de temps si court ? Le pardon est-il justifié ? Car c’est bien de cela qu’il s’agit :
laisser la vie sauve au toro. Ne va-t-on pas faire preuve d’indulgence, de faiblesse ou à contrario de sévérité extrême, en accordant ou refusant l’indulto ? Le toro répond-il aux critères
d’animal d’excellence ? On gagne du temps, on laisse s’éterniser la faena…Attention cependant les minutes fatidiques pourraient sonner le retour au toril puisque la mort n’a pas été donnée dans
le temps réglementaire. Infamie à la place de la gloire. La présidence est vraiment dans l'urgence devant les cris de la foule, cependant, est-elle dans l'obligation d'appliquer des décisions prises par d’autres d’après
le règlement taurin ? Revenons calmement à ce qui est écrit dans le règlement. Autrefois, il n’y a pas si longtemps, l’indulto pouvait être accordé lors d’une corrida concours
où toutes les phases de la lidia étaient passées « au peigne fin » et en particulier le tercio de piques. Ce genre de corrida est de moins en moins fréquent. Vu le nombre de toros « indultables »
lidiés dans une corrida formelle, le règlement taurin en 1992 en a statué différemment par l’Article 84 : « Lorsqu’un animal aura mérité d’être gracié
en raison de son excellente présentation et de son excellent comportement dans toutes les phases de la lidia, notamment en prenant les piques avec style et bravoure, le président pourra accorder la grâce afin que l’animal puisse être
utilisé comme semental et participer à l’amélioration de la race et de la caste de l’espèce. Il devra être demandé majoritairement par le public, le matador concerné, le ganadero ou le mayoral
devant donner leur accord par l’intermédiaire de l’alguazil ». C’est ainsi qu’à Istres, le 15 juin 2013, « Golosino » de la ganaderia de La Quinta, cardeño oscuro,
de 470 kg, né en octobre 2007, obtint le « pardon orange » couleur du mouchoir que le président va sortir pour lui accorder la vie. C’est la première fois qu’un toro de La Quinta (origine Santa Coloma)
est « indulté » dit-on. C’est Jean-Baptiste Jalabert, matador français, qui l’a toréé avec talent et « dominio ». Résultat honorable pour la ganaderia et pour
le matador qui a su révéler un animal d’exception. Ce jour-la ce matador a affronté seul six toros d’élevages différents. Qu’en pensez-vous, amis aficionados ? Est-ce que les indultos,
de plus en plus fréquents de nos jours, répondent à ce qui est écrit dans le règlement ? Doit-on indulter aussi des novillos, comme on le voit aussi ? N’est-ce pas la noblesse qui l’emporte
en priorité le plus souvent ? Je vous laisse à vos réflexions et n’oubliez pas que c’est vous les premiers qui devrez demander l’indulto et non les bruits venant du callejon… La
Chicuelina Juin 2013
Jean-Baptiste ammène Golisino au toril... puis lui rend visite au campo chez Granier
(Merci à Jies pour ses photos)
|
|
 |
|
|
|